Lorsque le risque d’accident concerne l’environnement de l’établissement, le préfet fait réaliser, à partir des études de dangers des établissements concernés, un plan particulier d’intervention (PPI) pour l’organisation des secours. Font par exemple l’objet d’un Plan Particulier d’Intervention (PPI) :
– Les sites comportant au moins une installation nucléaire de base de type réacteur nucléaire d’une puissance thermique supérieure à dix mégawatts.
– Les installations classées »Servitude d’utilité publique » (SEVESO) dans la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement.
– Les stockages souterrains de gaz toxiques ou de gaz comprimés ou liquifiés.
Si un accident nucléaire nécessitait le déclenchement du PPI, une organisation de crise spécifique, destinée à apporter son concours au préfet, se mettrait alors en place au niveau national. Elle serait également chargée de traiter les problèmes pouvant se poser au niveau national, compte tenu du fait qu’un accident nucléaire peut toucher des territoires étendus et rencontre toujours auprès de la population une résonance nationale voire internationale.
Au niveau des communes situées à l’intérieur du cercle de danger défini par le PPI, celles-ci au terme de la loi du 13 août 2004 relative à la modernisation de la sécurité civile, ont l’obligation de mettre sur pied un Plan Communal de Sauvegarde (PCS) organisant la contribution de sa commune à la protection de la population dans le cadre du PPI.