Pour en savoir plus, consulter le site de NTW
Faisant suite à l’appel lancé en décembre 2012 par de nombreux eurodéputés de différentes tendances politiques, le réseau européen de vigilance citoyenne sur la sûreté et la transparence « Nuclear Transparency Watch » (NTW) a été créé le jeudi 7 novembre 2013. La Présidente de ce réseau est Nadja Zeleznik (Slovénie).
La participation du public au suivi des activités nucléaires est aujourd’hui très inégale selon les pays et dépend aussi des conditions rencontrées par les organisations de la société civile au plan national comme au plan européen (parfois très défavorables). La création d’un réseau européen est donc engagée avec NTW pour structurer et porter la voix de la société civile dans les processus locaux, nationaux et européens de décision qui encadrent les activités nucléaires tout au long de leur cycle de vie, dans les activités de gestion des déchets radioactifs et dans la gestion accidentelle et post-accidentelle des crises nucléaires.
Aujourd’hui, NTW regroupe de nombreux acteurs associatifs, mais aussi des élus et des parlementaires, de nombreux pays (France, Allemagne, Belgique, Luxembourg, Bulgarie, Ukraine, Irlande, Hongrie, République Tchèque, Suède, Slovénie, etc.).
NTW ambitionne désormais de s’intéresser et de contribuer à tous les domaines de la sûreté nucléaire pour apporter une contre-expertise indispensable dans ce domaine ainsi que dans celui de la protection de la santé et de l’environnement.
Le premier axe de travail de NTW concernera la gestion de crise nucléaire et la gestion post-accidentelle. NTW exercera aussi un suivi de la mise en œuvre des recommandations post-Fukushima.
NTW s’est également doté, en décembre 2013, d’un cluster thématique sur la thématique de la gestion des déchets (Radiowaste Management- RWM).